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Une île

2008

À la mort d’un peintre, ses amis entreprennent un voyage en mer pour ramener chez elle la jeune femme silencieuse qui était son modèle. Ils découvrent une île et une histoire.
Une île nous emmène dans un territoire de légendes, entre passé et avenir, entre morts et vivants, entre l’art et la vie

Des endroits comme ça, il en existe des milliers. Des endroits perdus, où il n’y a rien. Le climat est rude, les ciels sont magnifiques. On peut rêver, ou mourir. Les renoncements sont si forts, c’est à hurler. Ça vient comme ça un matin : il y a quelque chose qui s’arrête à l’intérieur, on n’a plus envie d’être personne. Il reste un visage que l’on offre aux autres, comme une prière. Un visage sculpté par les tempêtes et les désirs qui nous traversent. Ce n’est peut-être que ça, l’homme : ces désirs qui écrivent des poèmes dans la chair
[extrait]
Texte et mise en scène François Cervantes
Avec Nicole Choukroun, Catherine Germain, Stephan Pastor, Laurent Ziserman
Sculpture des masques Didier Mouturat
Regards attentifs Thierry Thieû Niang
Musique, composition Philippe Foch
Son Xavier Brousse
Lumière Nanouk Marty
Costumes Catherine Lefebvre, Marie-Cécile Winling assistée de Catherine Sardi
Accessoires et décor Xavier Brousse et Arnaud Obric
Régie lumière en alternance Nanouk Marty, Xavier Longo, Bertrand Mazoyer
Production L’entreprise
Partenaires de production Théâtre Massalia, Système Friche Théâtre, Théâtre de Sartrouville Centre Dramatique National
Texte édité Éditions Maison
Non disponible en tournée
Pour en savoir plus sur Une île, télécharger les documents pdf
Les spectacles de François Cervantes sont une invitation au voyage dans une contrée qui ne cessera de surprendre l’imaginaire. Sa dernière création Une île est une merveille. La compagnie L’entreprise mène cette saga onirique avec une créativité folle, de la simplicité, de la tendresse, de l’humour et énormément de talent.
Le Pariscope, Marie-Cécile Nivière [7 mai 2008]

Avec Une île François Cervantes érige un pont merveilleux entre l’intime et le chaos planétaire et nous emmène vers des royaumes de légende, tout près de l’extase. Une île prend le spectateur et ne le lâche plus, l’emportant si loin que bientôt, le sentiment lui vient que cette création lui offre de se (re) trouver. On pense à Goya mais aussi à Dreyer et l’émerveillement advient l’émotion au centre. Cerné de talent dans l’écriture, la mise en scène et l’interprétation, ce spectacle vous hantera durablement comme s’il continuait de s’écrire en vous.
À Nous Paris, Myriem Hajoui [5 mai 2008]

Née de la rencontre entre François Cervantes et Didier Mouturat, le sculpteur de cette famille de masques, Une île raconte l’histoire de ce hors-lieu étrange, où l’émotion et le rire atteignent des degrés d’intensité incroyables. Le théâtre devient avec François Cervantes et les siens temps de la sidération et lieu de la magie.
La terrasse, Catherine Robert [mai 2008]

Au théâtre, l’île a toujours été le lieu de tous les possibles. François Cervantes, capitaine de la compagnie L’entreprise, désormais basée à Marseille, convie sur un morceau de terre, coupé d’un continent où la guerre fait rage, deux hommes, deux femmes et une jeune fille qui revient y mourir. Ils y croisent, entre rêve et réalité, une diaspora d’ombres échouée là.
Télérama, Emmanuelle Bouchez [12 avril 2008]

Le masque sert magnifiquement le théâtre de Cervantes, ce théâtre de repères, d’ancrage, de continuité où la vie et la mort ne sont que des étapes dans l’histoire de l’humanité. Les comédiens de la troupe de François Cervantes s’emparent des masques avec une fougue revigorante. Eux qui font parler les morts dans toute leur trivialité bourrue ou sensuelle, drôle ou tragique. Eux surtout qui portent les masques de tout leur corps pour dire la langue poétique, ciselée, pleine de bon sens comme d’ellipses philosophiques, de l’auteur.
cndp.fr, Anne Quentin [mars 2008]

François Cervantes créé un spectacle poétique et drôle, d’une force inouïe.
VSD, Céline Jacq [27 février 2008]

Une île est plus qu’une pièce de théâtre. C’est tout un univers, philosophique, fantastique et onirique qui est offert au spectateur avec beaucoup de poésie.
France catholique, Pierre François [15 février 2008]

(…) le simple carrée qui figure l’île devient vraiment le théâtre du monde ; et ce qui se joue est une méditation sur l’humaine condition
Zibeline, Fred Robert [21 février-20 mars 2008]

Une île est un vrai travail d’auteur, au plus près de ce que fécondent mots et images, entrelacés dans une esthétique qui n’est jamais parvenue. Comme la vague d’un sens sans cesse écumant.
mouvement.net, Jean Marc Adolphe [14 février 2008]