Ils sont douze, 6 élèves comédiens de l’Ecole régionale d’acteurs de Cannes & Marseille et 6 élèves comédiens de l’Institut supérieur des métiers des arts du spectacle d’Alger, sous la direction de François Cervantes.
Ils créent Alger-Cannes, dans le cadre d’un projet de coopération sur trois années entre les deux Ministères de la Culture français et algérien, et de la collaboration entre les deux écoles l’ERACM et l’ISMAS.
Au départ de cette aventure, il y a la découverte sur l’Ile Sainte-Marguerite en face de Cannes, d’un cimetière musulman dans lequel repose une partie de la smala d’Abd-el-Kader, internée sur l’île entre 1843 et 1848.
Un siècle et demi après l’emprisonnement de la smala d’Abd-el-Kader - première vague d’immigration, forcée, - ces jeunes gens des deux rives de la Méditerranée se rencontrent.
Nous ne travaillons pas sur l’Histoire mais sur la mémoire.
C’est à partir de ce canevas de mémoires que s’écrit, se construit cette fiction.
Une jeune cinéaste qui fait les repérages pour son premier long métrage, tombe gravement malade, et se retrouve en pleine nuit, délirante de fièvre, sur un banc devant la plage de Waikiki à Cannes.
Elle rencontre un homme qui va changer sa vie, et celle d’une dizaine d’autres personnes dont les destins se mêlent, ce qui les entraîne dans une histoire étrange où le passé refait surface.
François Cervantes