Le voyage de Penazar
2000
Penazar est un personnage dans une grande histoire orientale au treizième siècle. Serviteur du Prince de Gelgel, il est d’une fidélité légendaire. A la mort de son maître, il quitte son royaume et son époque, il commence un long voyage pour arriver dans une grande ville d’Europe, au vingt-et-unième siècle. Il est emporté comme une âme errante, changeant de corps comme on change de trottoir. Penazar traverse le fleuve de l’humanité. Il nous donne des nouvelles du passé, de l’invisible, du cœur humain.Je me demandais si du fond de mon siècle, mon prince tenait encore à moi. Je me demandais si j’étais encore fidèle. Je disparaissais particule après particule, je pâlissais et je perdais la mémoire, mais peut être que les liens sont plus solides que les choses, et que d’autres viendraient se mettre aux extrémités de ce lien, comme les mots se mettent de chaque côté d’un trait d’union
[extrait]
Texte et mise en scène François Cervantes
Avec Catherine Germain
Musique Philippe Foch
Costume Catherine Lefebvre, assistée de Annette Six
Décor Anne Legroux, assistée de Lucie Mourier
Régie son Xavier Brousse
Régie lumière Nanouk Marty / Bertrand Mazoyer
Production L’entreprise
Coproductions La Filature Scène Nationale de Mulhouse, Les Sept collines Scène Conventionnée Tulle, Le Rayon vert Scène Conventionnée Saint Valéry en Caux
Texte édité Éditions Maison
Quand Kati Basset, ethnomusicologue, découvre Le voyage de Penazar, elle voit une telle coïncidence entre la fiction et ce qu’elle connaît de l’histoire de Java et de Bali, qu’il est décidé de préparer le voyage de retour de Penazar en Indonésie. Le film Le Retour de Penazar à Bali retrace ce voyage.
A lire ci-dessous, un texte de François Cervantes retraçant l’origine de sa découverte de l’univers des masques.
A lire ci-dessous, un texte de François Cervantes retraçant l’origine de sa découverte de l’univers des masques.
Sa grâce sur scène saisit, sa voix muée en crécelle masculine trompe son monde. Là, une profonde douceur transparaît, une passion pudique pour évoquer les geysers intérieurs.
Libération, Frédérique Roussel [18 mars 2011]
Ce spectacle majeur de la compagnie l’entreprise a été créé en 2000. Dix ans plus tard, il garde une puissante magie. Catherine Germain, seule en scène, est une exceptionnelle Penazar derrière son masque de bois. Sa voix et son jeu collent tellement à ce personnage "à la fidélité irréversible", qu’elle rend réel son attachement irréel.
www.sortir.telerama.fr, Gil Rof [8 mars 2011]
Un conte qui nous emmène à travers les siècles et les contrées, les bas fonds et les palais, la poésie et la trivialité, découvrant dans les fragments de l’anecdote la grandeur et la misère des hommes.
La terrasse, Gwenola David [octobre 2000]
Libération, Frédérique Roussel [18 mars 2011]
Ce spectacle majeur de la compagnie l’entreprise a été créé en 2000. Dix ans plus tard, il garde une puissante magie. Catherine Germain, seule en scène, est une exceptionnelle Penazar derrière son masque de bois. Sa voix et son jeu collent tellement à ce personnage "à la fidélité irréversible", qu’elle rend réel son attachement irréel.
www.sortir.telerama.fr, Gil Rof [8 mars 2011]
Un conte qui nous emmène à travers les siècles et les contrées, les bas fonds et les palais, la poésie et la trivialité, découvrant dans les fragments de l’anecdote la grandeur et la misère des hommes.
La terrasse, Gwenola David [octobre 2000]