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Les clowns

2006

Le clown est un personnage de théâtre qui a un statut particulier : il apparaît sur la scène sans appartenir à une histoire. Ce qui remplace l’histoire, c’est la rencontre.Ce spectacle réunit pour la première fois, Arletti, Zig et Le Boudu. C’est un nouveau chapitre de la vie de ces personnages.
Le Boudu vit dans une grotte. Zig et Arletti lui rendent visite. Ils font connaissance, échangent quelques caresses et quelques coups, descendent en ville et déambulent jusqu’à un théâtre : Arletti adore les théâtres ! Elle trouve le texte du Roi Lear, ils appellent les régisseurs et jouent la pièce.

Texte et mise en scène François Cervantes
Avec Dominique Chevallier, Bonaventure Gacon, Catherine Germain
Création son Xavier Brousse
Création lumière Nanouk Marty
Régie lumière Bertrand Mazoyer
Régie plateau Xavier Brousse

Production L’entreprise
Partenaires de production Théâtre Paul Eluard Choisy le Roi, Théâtre Massalia, Friche la Belle de Mai Marseille

En 2008, François Cervantes et Catherine Germain co-écrivent le livre Le clown Arletti vingt ans de ravissement qui témoigne de la collaboration insolite, entre un auteur et une actrice autour du clown Arletti.

Les clowns sont apparus dans le deuxième spectacle de la compagnie, en 1987. Le clown interroge la littérature en remontant à a source de l’acte poétique. La compagnie partage ce voyage avec quelques artistes qui ont fait le choix de cette aventure irréversible.
Arletti, au cœur de fillette, adore les théâtres et convainc ses deux compères de jouer avec elle. Elle dégote le texte du Roi Lear dans les coulisses, essaie de recruter le maximum de volontaires pour tenir les rôles de la pièce. Arletti, alias le vieux Roi Lear, excellente, convoque ses deux filles (exit la troisième faute de troupe) pour léguer son royaume. Le plus drôle tient dans la navette entre la théâtralité de Shakespeare, cruelle et cynique et la réalité clownesque des deux donzelles de circonstance.
Libération, Frédérique Roussel [25 février2010]

Ce qui ne devait être qu’une carte blanche, une rencontre d’un soir, un cabaret et puis s’envole, est finalement devenu un spectacle et un des classiques du répertoire de L’entreprise. Inspiré par trois comédiens qu’il connaît bien, Catherine Germain et Dominique Chevallier - deux compagnons de route - et Bonaventure Gacon qu’il eut comme élève au Cnac (Centre national des arts du cirque) à Chalon, François Cervantes n’a mis que quelques jours pour écrire ce qui allait devenir Les clowns.
Rue du Théâtre, Emmanuelle Dreyfus [27 janvier 2010]

Si ces clowns-là expriment drôlement notre animalité, ils n’en sont pas moins "des poèmes sur pattes", pour reprendre la jolie expression de François Cervantes. Ils sont le poème incarné, rien de moins ! Comme les autres clowns, Arletti, le Boudu et Zig sont caricaturaux. Ils ont un nez rouge, ils portent des habits colorés, ils sont affublés de drôles de coiffures, ils en font des tonnes. Pourtant, ce n’est jamais « too much ». Arletti et le Boudu hurlent de rire. Zig pleure très fort. D’une sensibilité extrême, ils prennent tout au pied de la lettre. Cela ne les empêche pas d’évoluer dans les hautes sphères. Avec ce Roi Lear revisité, ils remontent à la source de l’acte poétique. Surtout, ils se démarquent par une pratique de leur art d’une grande intelligence.
Les 3 coups, Léna Martinelli [26 janvier 2010]

Un spectacle étonnant, émouvant saisissant parfois comme un long poème offert à la vie. Et admirablement interprété par trois maîtres du genre : Catherine Germain, Dominique Chevaillier et Bonaventure Gacon.
Télérama Sortir, Thierry Voisin [20 janvier 2010]

Des clowns en train de jouer à faire du théâtre, cela donne une distance troublante et une sincérité décuplée. Un puissant instant de théâtre.
Fluctuat.net, Catherine Richon [janvier 2010]

Assister aux aventures des trois compères, c’est assister à la naissance hallucinante d’un monde rival du nôtre, empreint d’une grâce et d’une émotion exceptionnelles. Zig, qui adore le lait, Arletti qui adore les théâtres et Boudu, que les deux autres sortent de sa grotte, se cherchent, se trouvent, se cognent, se caressent et s’emparent du texte du Roi Lear pour une soirée où ces « livres de chair » que sont les clowns se donnent à feuilleter avec bonheur. Une indicible félicité à savourer toutes affaires cessantes !
La Terrasse, Catherine Robert [janvier 2010]

La maestria de ces grands solitaires est telle qu’elle nous ferait avaler - et avec le sourire encore – n’importe quelle pilule, jusqu’à la plus amère
Télérama, Mathieu Braunstein [30 décembre 2009]